Résumé du Conseil Communal du 7 octobre

Avec un peu de retard, voici un bref résumé de la séance du Conseil Communal du 7 octobre dernier.

Les conseillers se sont prononcés sur trois préavis, à savoir :

  1. Préavis 14/2013 : Réfection toiture et divers travaux au Chalet des Grandes Chaumilles et au Chalet du Couchant
  2. Préavis 15/2013 : Transformation de la Garderie des Aristochats
  3. Préavis 16/2013 : Equipement de trois parcelles et mise en séparatif de 7 bâtiments à la Rue du Sentier-Haut

Si le premier et le dernier préavis nommés ci-dessus n’ont pas posé de problème, le préavis concernant la Garderie des Aristochats a été longuement discuté.

Divers problèmes ont été soulevés par les conseillers. Tout d’abord le fait que la Commune soit obligée de rénover un vieux bâtiment car elle n’a plus de terrain à disposition. Ceci a surpris plus d’un conseiller puisque la Municipalité a vendu plusieurs terrains ces dernières années, stipulant qu’elle n’en aurait pas besoin.

Ensuite, il a été reproché à la Municipalité de ne pas avoir regroupé cette unité d’accueil avec le centre éducatif de Chez-le-Maître afin de faciliter la vie des parents et l’organisation de l’UAPE.

Enfin plusieurs conseillers de tous les partis ont reproché le manque d’anticipation de la Municipalité dans ce projet. En effet, depuis sept ans les Aristochats sont ouverts grâce à l’obtention de dérogation de l’Etat de Vaud car les normes de sécurité ne sont pas adéquates. Il se trouve qu’à partir de juin 2014, le Canton n’accordera plus de dérogation. De ce fait, si les travaux ne sont pas réalisés dans les plus brefs délais, la Vallée de Joux se retrouvera sans unité d’accueil pour les plus petits. Les Conseillers étaient ainsi “obligés” d’accepter ce projet sinon l’ensemble de la Vallée de Joux aurait été pénalisée à cause d’un manque d’anticipation de la Municipalité du Chenit.

Comme cette situation s’est déjà présentée plusieurs fois depuis le début de la législature, les Conseillers ont demandé et proposé des changements afin que cette situation ne se reproduise plus. On peut notamment citer la proposition de Jean-Luc Lecoultre (Groupe socialiste) qui a proposé d’engager des chefs de service afin de mieux entourer la Municipalité. Nicolas Guignard (Groupe socialiste) a également proposé d’augmenter le nombre de séance du Conseil Communal afin de pouvoir, le cas échéant, renvoyer un projet à la prochaine séance sans prendre trop de retard. Enfin, il serait peut-être envisageable d’augmenter le temps de travail de la Municipalité qui, à 33% actuellement, n’a pas forcément le temps de traiter tous les dossiers dans les temps.

La prochaine séance du Conseil Communal aura lieu le 2 décembre.

Résultats clairs lors des dernières votations

Malgré un investissement important du PS en faveur de l’initiative “Oui à l’abrogation du service militaire obligatoire” le peuple l’a clairement refusée. Par 73.2%, la population suisse, peu mobilisée (46,4% de participation), a refusé de réformer le service militaire et a ainsi montré son attachement aux traditions. Nous verrons ces prochains mois si la tendance favorable à l’armée se vérifie lorsque le peuple donnera son avis à propos de l’achat d’avions de chasse Gripen.

Le deuxième objet de vote, “la libéralisation des heures d’ouverture des shops de stations-services” (modification de la loi du travail) a été assez largement approuvé par le peuple (55,8%) et ce malgré l’opposition très claire des partis de gauches. Ceci est malheureusement un premier pas vers la libéralisation des heures d’ouverture des magasins voulue par le PLR et l’UDC.

Enfin, la nouvelle loi sur les épidémies, soutenue par tous les partis gouvernementaux excepté l’UDC a été largement approuvée par le peuple avec 60% de oui.

A la Vallée de Joux, les résultats sont similaires excepté pour modification de la loi sur le travail qui a été refusée dans les trois communes. On notera tout de même que le taux de participation étaient assez bas et particulièrement dans la commune du Chenit où seul 41,8% de la population a pris la peine de voter. La participation était un peu meilleure à l’Abbaye avec 48% et au Lieu avec 50%.

Les prochaines votations se dérouleront le dimanche 24 novembre 2013.

 

Votons OUI pour réformer notre système de défense hors du temps !

L’initiative du GSSA qui nous est soumise le 22 septembre prochain nous plonge dans des réflexions dépassant le clivage habituel gauche-droite. Aussi surprenant que cela puisse paraître, nous voyons des élu-e-s de droite défendre ladite initiative et certain-e-s élu-e-s de gauche la combattre. Même si le clivage gauche-droite est immanquablement plus visible au vu des mots d’ordre des grands partis, ce phénomène est dû au fait que cette initiative provoque le débat sur un système de défense national datant de plus de soixante ans.

J’ai pu, en tant que simple soldat depuis dix ans, observer et constater les dysfonctionnements de notre armée dans la pratique. Et ces dysfonctionnements proviennent, entre autre, d’une incapacité, de la part des autorités concernées, à vouloir changer en profondeur notre armée depuis 25 ans mais en effectuant uniquement des coupes budgétaires. Et c’est bien en faisant des coupes budgétaires que l’on a rendu de moins en moins crédible notre système de défense…Aujourd’hui, vous participez à un cours de répétition à 80 par section alors que le budget n’est prévu que pour 40 soldats. Ceci a, notamment, pour conséquence que vous ne faites strictement rien….à part de la discipline…Nouveau credo de notre Ministre de la défense. En résumé, on vous apprend à cirer vos chaussures et à corriger votre tenue pendant trois semaines…Et les quelques exercices d’instructions qui vous sont donnés et répétés pendant vos trois semaines (faute de budget suffisant également) sortent tout droit de la période où Leonid Brejnev était encore 1er Secrétaire du Parti communiste d’URSS…Voilà la réalité rencontrée sur notre terrain…D’aucuns me contrediront en soulignant l’exemplarité et l’utilité de notre armée lors de la Patrouille des Glaciers où lors de catastrophes naturelles…Ces engagements, bien que louables, ne sont qu’une infime exception de ce qui se passe dans la réalité.

Face à cette réalité, il est temps de réformer notre système de défense ! L’abrogation du service de milice en fait partie. Néanmoins, cette initiative n’est pas une fin en soi. Au contraire, la cohésion sociale, dont il faut admettre l’apport du service militaire, doit être maintenue. A cette fin, les jeunes citoyennes et citoyens de notre pays devraient avoir l’obligation d’oeuvrer pour cette cohésion non pas en apprenant à manier les armes mais en un service civil généralisé.

Dès lors, les autorités pourraient davantage se concentrer sur les méthodes de notre sécurité et continuer à promouvoir la paix à l’étranger, cumulé à un contrôle du politique rigoureux sur cette armée…

Il s’agit bel et bien de tourner la page à un système dépassé et dont le repli sur nous-même ne fait que contribuer à affaiblir notre défense.

L’initiative du GSSA contribue à ce changement et c’est pour cette raison que je voterai OUI et vous invite à faire de même.

Nicolas Rochat Fernandez, député

L’ouverture des shops 24 heures sur 24 : Pas une question de cervelas, mais de santé des femmes !

La votation sur l’ouverture des shops est beaucoup plus importante que M. Schneider-Ammann veut bien le laisser croire. La plupart des personnes qui travaillent dans ce secteur sont des femmes. Les témoignages recueillis auprès de femmes qui assurent le travail aujourd’hui dans les shops ouverts de 6h du matin à 22h sont édifiants. Travail sur appel, nombre d’heures fluctuant d’un mois à l’autre, passant de 160 h à 45 h le mois suivant sans prévisibilité, salaire ne permettant pas de payer les charges mensuelles d’un ménage, salaire-horaire de 19.- fr, temps de préparation avant l’ouverture à 6h ou de remise en ordre après la fermeture à 22h non rémunérées, …

A ces conditions d’un autre âge, il faut ajouter le stress dû à la solitude dans des heures où le risque d’agression ou de braquage est plus élevé, le mois de vacances auquel on renonce, faute de savoir si les mois précédents auront permis de gagner assez ou s’il faudra travailler malgré tout pour éviter des dettes, la difficulté de trouver des solutions pour la garde des enfants à des heures aussi irrégulières et hors des horaires habituels, le risque de se couper de toute vie sociale, car décalage des heures de travail par rapport à l’entourage.

Aveugle à toutes ces conséquences néfastes sur la société, les familles, et sur la santé des femmes en particulier, la droite n’a de cesse d’avancer vers un libéralisme pur et dur de l’ouverture des heures de magasin, dont l’initiative Lüscher sur laquelle nous votons le 22 septembre n’est que la pointe de l’iceberg. Trois autres motions radicales-libérales et des verts libéraux sont dans le pipe-line. Elles demandent d’uniformiser l’heure des ouvertures des magasins partout en Suisse jusqu’à 20h en semaine et 19h le samedi, d’étendre la définition de zones touristiques, qui peuvent ouvrir les magasins le dimanche et d’autoriser tous les commerces et entreprises de service jusqu’à 120m2 de superficie à travailler la nuit et le dimanche…

Les médecins spécialisés en médecine du travail sont pourtant clairs sur les effets néfastes du travail de nuit. L’homme est un animal diurne, il ne change pas son rythme de veille et de repos sans conséquences potentiellement graves pour la santé. Il a été mis en évidence que le travail de nuit augmente les risques de maladies cardio-vasculaires, les symptômes d’anxiété, la dépression. Chez les femmes, il a été mis en évidence une augmentation du risque de cancer du sein, une diminution de la fertilité, des accouchements précoces plus nombreux.

Prétendre que la votation du 22 septembre est anodine et ne fait que régler une anomalie mineure dans la vente de certains produits pendant les heures nocturnes est une analyse pour le moins légère de la situation : c’est vouloir consciemment oublier l’arrogance de la droite et son calendrier limpide. Elle souhaite une marche forcée et rapide vers une libéralisation des heures de tous les magasins, synonyme de dérégulation des conditions de travail. Plus vite nous stopperons cette marche infernale vers un libéralisme pur et dur, qui a fait déjà assez de dégâts, mieux ce sera ! Nous ne voulons pas nous laisser entraîner vers un monde où seule la consommation débridée est la règle, alors que les salariées et salariés voient leurs conditions de travail se détériorer, la flexibilisation poussée à l’extrême, et leurs salaires stagner. A qui tout cela profite-t-il au final ? Pas aux travailleuses et travailleurs, ni à la majorité de la population, qui souhaitent pouvoir vivre harmonieusement leur activité professionnelle, la vie de famille et les loisirs.

Stoppons cette dérive par un NON sec et sonnant le 22 septembre !

Josiane Aubert, conseillère nationale, vice-présidente de Travail.Suisse

Non à la vente 24H/24 dans les shops!

M. Schneider-Ammann présente cette réglementation des magasins de stations-service comme anodine et sans conséquence. Il suffit pourtant de voir la rafale d’interventions parlementaires qui attendent d’être traitées pour être au clair sur les véritables objectifs de la droite : elle pratique la politique du salami pour atteindre son but ultime, la libéralisation complète des heures d’ouverture des magasins.

L’initiative Lüscher sur laquelle nous sommes appelés à nous prononcer le 22 septembre n’avait pas fini son parcours dans les deux chambres, que déjà deux nouvelles interventions parlementaires étaient déposées :

– Le Conseiller aux Etats PDC Filippo Lombardi signait une motion acceptée par la majorité de droite, pour uniformiser l’ouverture des magasins de 6h à 20h la semaine et de 6h à 19h le samedi.

– Pour ne pas être en reste, le sénateur PLR tessinois Fabio Abate demande par motion d’étendre la définition de zones touristiques, ce qui signifie possibilité d’ouverture le dimanche : gageons que dans leur tête, toute la Suisse est touristique, les vallées, les montagnes, les villes !

– Les Verts libéraux, ne voulant pas être en reste, souhaitent, par une motion déposée en 2012 et pas encore débattue au Conseil national, supprimer l’interdiction de travailler la nuit et le dimanche pour tous les commerces et toutes les entreprises de service d’une superficie jusqu’à 120 m2 .

– Des tentatives du même style sont intervenues à 15 reprises dans les cantons depuis 2006, rejetées dans 90% des cas en votation populaire (13cas sur 15).

Prétendre que cette votation est anodine et ne fait que régler une anomalie mineure dans la vente de certains produits pendant les heures nocturnes est une analyse pour le moins légère de la situation : c’est vouloir consciemment oublier l’arrogance de la droite et son calendrier limpide. Elle souhaite une marche forcée et rapide vers une libéralisation des heures de tous les magasins, synonyme de dérégulation des conditions de travail. Plus vite nous stopperons cette marche infernale vers un libéralisme pur et dur, qui a fait déjà assez de dégâts dans d’autres secteurs de l’économie, mieux ce sera !

Nous ne voulons pas nous laisser entraîner vers un monde où seule la consommation débridée est la règle, alors que les salariés voient leurs conditions de travail se détériorer, la flexibilisation poussée à l’extrême, et leurs salaires stagner. A qui tout cela profite-t-il au final ? Pas aux travailleurs et travailleuses ni à la majorité de la population, qui souhaitent les uns et les autres pouvoir vivre harmonieusement leur activité professionnelle, la vie de famille et les loisirs.

Stoppons cette dérive et cassons cet engrenage dans l’œuf par un NON sec et sonnant le 22 septembre!

Josiane Aubert, conseillère nationale, vice-présidente de Travail.Suisse

Loi sur les épidémies : Ne jouons pas avec le feu !

L’évolution de la société se traduit par une mobilité croissante, une urbanisation en constante progression, des mouvements migratoires, des changements climatiques et l’apparition de nouvelles maladies infectieuses. En conséquence, les mesures de santé publique aptes à lutter contre ces maladies doivent être adaptées aux nouveaux dangers d’épidémie. Le droit en vigueur date des années 70. Il est nécessaire de le moderniser. En septembre 2012, le Parlement a donc adopté la révision de la loi fédérale sur les épidémies à une majorité confortable de 149 voix contre 14 au Conseil national et de 40 voix contre 2 au Conseil des Etats.

Les référendaires, emmenés par le naturopathe alémanique Daniel Trappitsch et son association “Netzwerk Impfentscheid” (réseau de décision sur les vaccins), sont issus surtout de milieux de la droite conservatrice. M. Trappitsch a récemment perdu une bataille devant le peuple avec son référendum contre la loi sur les épizooties, rejeté en novembre dernier par 68,3% des voix. Si le comité référendaire comprend les jeunes UDC et l’UDF, aucun grand parti ni association n’ont soutenu le référendum.

L’opposition des référendaires porte principalement sur le thème des vaccinations. Que prévoit la loi révisée ? Les cantons pourront comme aujourd’hui proposer des vaccinations dans le cadre du service médical scolaire ou effectuer des vaccinations gratuites. La révision précise les compétences en matière de vaccination obligatoire, étant entendu qu’il ne s’agit pas de vaccination par contrainte. Désormais, en cas de situation exceptionnelle, le Conseil fédéral pourra, en accord avec les cantons, (qui ont déjà ces compétences selon le droit en vigueur) déclarer obligatoires des vaccinations pour les groupes de population en danger, les personnes particulièrement exposées et les personnes exerçant certaines activités. Avec la nouvelle loi, les institutions des domaines de l’éducation devront fournir des informations sur les risques liés aux maladies transmissibles et des conseils sur les moyens de les prévenir et de les combattre. Cela concerne naturellement aussi l’éducation sexuelle donnée aux jeunes. Craignant une « sexualisation prématurée », les référendaires s’y opposent. Or seule une information de qualité, adaptée aux enfants et aux adolescent-e-s, est à même de prévenir les abus sexuels, la transmission de maladies sexuellement transmissibles et potentiellement très graves, les grossesses précoces, les mutilations génitales, ou encore les mariages forcés.

La loi révisée permettra de combattre efficacement les maladies transmissibles et de coordonner les mesures requises au niveau international. Les épidémies ont toujours représenté une menace pour l’espèce humaine. Ne banalisons pas cette question et donnons-nous des moyens de lutte efficaces !

Josiane Aubert, conseillère nationale

Oui à l’abrogation du service militaire!

Cette initiative qui vise la suppression du service militaire obligatoire a été bien accueillie par la population lors de la phase de récolte de signatures. Si ce soutien se concrétise par un OUI dans les urnes le 22 septembre prochain, la Confédération ne se retrouvera pas sans armée. Au contraire, une armée de milice ainsi que le service civil subsisteront sur la base du volontariat.

Une armée qui coûte cher

En 2011, les dépenses de l’armée se sont élevées à près de 3,9 milliards et elles vont encore augmenter. Le président de la société suisse des officiers, Denis Froideveaux, a encore récemment expliqué dans les journaux, que l’armée avait besoin d’un budget d’au moins 5 milliards. Avec de telles sommes, l’armée suisse forme chaque année à peu près autant de militaires que la France et l’Allemagne pour une population de 8 à 10 fois inférieure et un territoire largement plus restreint. En plus du coût pour la Confédération, l’obligation de servir pèse sur l’économie et particulièrement sur les PME qui voient chaque année leurs collaborateurs déserter leur poste de travail pour servir sous le drapeau.

Un service discriminatoire

Avec le service obligatoire, les hommes sont défavorisés durant leur formation, sur le marché de l’emploi, mais également sur le plan familial. Les hommes devant réaliser leur école de recrue ou qui doivent encore effectuer des cours de répétition sont en effet désavantagés face aux travailleurs/travailleuses qui ont terminé leur service militaire ou qui n’ont pas besoin de le faire. Ceci péjore plus particulièrement la situation des jeunes qui ont déjà peu d’expérience à faire valoir sur le marché du travail. En effet, de nombreux étudiants doivent prendre du retard dans leur formation, souvent déjà très longue, pour effectuer leur service militaire ce qui repousse leur entrée dans la vie active.

De plus, le département de la défense refuse chaque année des milliers de jeunes hommes ne pouvant, pour des raisons médicales, effectuer leur service obligatoire. Ces derniers sont ainsi injustement obligés de payer des centaines de francs par année.

Une armée de milice volontaire

En conservant une armée de milice volontaire, le texte de l’initiative est en accord avec l’article 58 de la constitution qui stipule que l’armée est organisée selon le principe de milice et perpétue ainsi les traditions de notre pays. En Europe, de nombreux États ont déjà choisi ce système de défense. Parmi ceux-ci on retrouve de grandes puissances telles que la Grande-Bretagne ou la France mais également des pays aux caractéristiques démographiques plus proches de la Suisse tels que la Belgique, les Pays-Bas ou encore la Slovénie. Ce système de milice volontaire est mieux adapté à la situation actuelle de la Suisse et permettra ainsi d’avoir une armée de meilleure qualité, motivée et capable de répondre aux menaces contemporaines de notre société.

En obligeant l’ensemble de la population masculine suisse à servir, la Confédération restreint la liberté individuelle des citoyens alors que la Suisse ne fait face à aucune menace grave. De plus, cela amène l’armée suisse à former des effectifs largement supérieurs aux besoins réels de la société. Ainsi, notre pays se retrouve avec une armée sur-dimensionnée, très coûteuse, pénalisante pour les jeunes hommes et pour l’économie civile.

Pour toutes ces raisons et parce que le principe de l’armée de milice est maintenu, le PS et le PSVJ vous encourage à accepter l’initiative « Oui à l’abrogation du service militaire obligatoire », le 22 septembre prochain.

Au nom du PSVJ,

Sébastien Cala

Recherche de conseillers (-ères) et résumé du dernier Conseil Communal

Lancée directement dans le feu de l’action lundi dernier à l’occasion du Conseil Communal, Marianne Oberson a parfaitement maîtrisé les débats pour sa première séance en tant que présidente.

L’ensemble des préavis proposés par la municipalité ont été acceptés. Seul le règlement sur la vidéosurveillance a suscité quelques interrogations mais les conseillers et conseillères l’ont accepté à la quasi unanimité.

Le prochain Conseil Communal est agendé au 7 octobre. A cette occasion, le groupe socialiste et divers gauche doit proposer un nouveau conseiller en remplacement de Louis Bovey qui a décidé de démissionner après 7 ans au Conseil. Le PSVJ tient à le remercier pour son travail et lui souhaite tout de bon pour la suite.

Si des personnes sont intéressées à venir au Conseil Communal veuillez nous contactez à l’adresse suivante. N’hésitez pas, nous serions très heureux de vous accueillir au Conseil Communal.

Marianne Oberson présidente du Conseil Communal

Le Conseil Communal du 24 juin dernier était l’occasion d’élire le bureau du Conseil et les différentes commissions permanentes.

Le PSVJ tient à féliciter Marianne Oberson pour sa brillante élection au poste de Présidente du Conseil Communal du Chenit. Plébiscitée par 48 voix sur 55 (!), notre nouvelle présidente se trouve directement dans le feu de l’action puisque qu’elle officiera dès le 1er juillet prochain. Son prédécesseur Claire-Lise Piguet, que nous remercions pour son mandat, a en effet décidé d’organiser deux séances d’affilée.

Dans les autres élections ont notera que le groupe socialiste et divers gauches aura trois membres sur sept à la commission de gestion en la personne de : Jean-Claude Rochat, Stephan Schwab (sortant) et Sébastien Cala.

Il n’y aura cependant qu’un seul élu sur cinq à la commission des finances, à savoir Nicolas Guignard déjà présent l’an dernier.

En ce qui concerne les préavis, les membres du groupe socialiste et divers gauches se sont fait remarquer par de pertinentes interventions notamment sur les comptes de la Fondation Napoléon Ami Rochat. Jean-Claude Rochat a en effet relevé que la diversification des actions de cette fondation décidée (et obligatoire selon la loi) en 2001 puis rappelée en 2008 n’a toujours pas eu lieu et que de ce fait avec la chute récente de la valeur des actions de la BCV, la fondation a perdu plusieurs dizaines de milliers de francs.

On notera également l’intervention de Nicolas Champrenaud à propos de la vente de la maison locative de la route de France 72 au Brassus. Il a fait ressortir le manque de cohérence de la Municipalité qui a fait des investissements conséquents dans ce bâtiment lors des dix dernières années et qui cherche à s’en débarrasser alors que la maison est amortie, rentable et occupée. Nicolas s’est ainsi opposé à la politique immobilière de la Municipalité qui cherche avant tout à avoir un parc immobilier aussi restreint que possible. Il faut toutefois noter que les fonds récoltés lors de la vente (à une famille de la Vallée) devraient être réinvestis dans la rénovation de bâtiments plus proche des centres, notamment au Sentier afin de peut-être créer de nouveaux logements.

Participation assez faible à la Vallée de Joux

Lors des dernières votations, deux objets fédéraux ont été soumis au vote de la population. Tout d’abord l’initiative populaire lancée par l’UDC pour une élection du conseil fédéral par le peuple. Il n’y a pas eu de suspense, cette initiative qui s’est attaquée à une vieille tradition de notre pays, a été balayée par le peuple. 73.6% de la population s’est en effet opposée à ce texte qui aurait pu remettre en question l’ensemble du système politique de notre pays.

Ensuite, la modification de la loi sur l’asile a très largement été approuvée par le peuple (78.4% de oui). Le PS s’est opposé à ce texte car il durcit le droit d’asile de la Confédération, mais le verdict des urnes a clairement montré que nos arguments n’ont pas convaincu.

Ces deux objets n’ont pas suscité un grand intérêt ; le taux de participation est en effet inférieur à 40% dans les deux cas.

A la Vallée de Joux, le taux de participation n’a également pas été au rendez-vous : ~38.5% de la population a voté dans la commune de l’Abbaye, ~36.5% au Chenit et ~41% au Lieu qui a fait mieux que la moyenne vaudoise (~39.5%). En terme de résultat, la population de la Vallée de Joux a voté de la même manière que le reste du pays acceptant très largement la modification de la loi sur l’asile et rejetant de manière tout aussi claire l’initiative de l’UDC.

Les objets cantonaux ont tous été largement acceptés, avec des taux supérieur à 75% dans les trois communes.

Les prochaines votations auront lieu le 22 septembre. Le peuple devra se prononcer sur les objets suivants :

  • Initiative populaire “Oui à l’abrogation du service militaire obligatoire”.
  • Loi sur les épidémies.
  • Modification de la loi sur le travail dans l’industrie, l’artisanat et les commerces.