Récolte de protections hygiéniques féminines pour les Cartons du Cœur le 05 mars devant la Poste du Sentier

La journée internationale des droits des femmes aura lieu le 8 mars prochain, comme chaque année. L’occasion, s’il en fallait une, d’aborder la question de la précarité menstruelle, soit la difficulté, essentiellement financière, à se procurer des protections hygiéniques. En effet, les protections sont non seulement coûteuses mais en plus, soumises à la TVA à 7,7% – une aberration, mais ce n’est pas le sujet. Le Canton, grâce au postulat de la députée socialiste Muriel Thalmann, s’est saisi du sujet en démarrant un projet pilote en 2021. Dès fin mai 2021, sept établissements vaudois ont été équipés de distributeurs de protections gratuites. En 2022, le projet continue et pas moins de 52 établissements devraient en être équipés. Je soutiens ce projet et si je suis élue au Grand Conseil, je m’engage à le défendre. En effet, c’est une nécessité pour nombre de jeunes filles d’avoir accès gratuitement, sur leur lieu de formation a minima, à des protections. Même si les règles ne devraient plus être un tabou, il est parfois difficile à l’adolescence de demander à une copine ou à l’infirmière scolaire si elle n’a pas une serviette ou un tampon. Avec bien sûr, toutes les difficultés économiques que cela peut générer. Par manque d’argent, certaines femmes doivent changer moins souvent leurs protections, ce qui pose évidemment des risques pour la santé. Il est injuste qu’en tant que femme, on soit pénalisée économiquement et dans notre santé, alors que des solutions sont à disposition. 

Les jeunes écolières ne sont pas les seules concernées par ces difficultés, et c’est pourquoi la députée socialiste Thalmann a également invité dans son postulat le Conseil d’Etat à «étudier la mise à disposition systématique de protections hygiéniques gratuites et en libre accès dans toutes les toilettes des bâtiments de l’Etat fréquentés par des populations dites vulnérables». Une proposition que je soutiens.  

Il existe également des protections réutilisables (serviettes hygiéniques lavables et coupes menstruelles notamment) qui pourraient être des solutions pour les femmes en situation précaire. Mais il est parfois difficile pour ces personnes de pouvoir nettoyer ces protections. Elles s’exposent donc à nouveau à des problèmes de santé. La solution immédiate est donc de leur fournir des protections jetables, en quantité suffisante.

En attendant de pouvoir faire avancer la cause au niveau institutionnel, il est déjà possible d’agir. C’est pour cette raison qu’avec le Parti socialiste, nous organisons samedi 05 mars une récolte de protections hygiéniques féminines que nous donnerons ensuite aux Cartons du Cœur. Cette récolte aura lieu le 05 mars devant la Poste du Sentier.

Adriane Bossy

Candidate PS au Grand Conseil

Elections cantonales 2022 – Engagés avec vous !


Nous allons renouveler le 20 mars nos représentants dans les instances cantonales. Il est primordial d’avoir des voix qui relaient nos problématiques régionales au niveau cantonal et que nos voix soutiennent des projets plus universels également.

Sébastien Cala et Adriane Bossy sont engagés depuis de nombreuses années à titre privé pour le bien-être de la communauté au niveau associatif. Nos deux candidats poursuivent leur engagement activement dans la vie publique: Sébastien Cala depuis dix ans aux niveaux communal et cantonal, Adriane Bossy pour sa part est conseillère communale depuis 2021 et de par sa profession au courant de la vie politique. Ils sont donc en prise directe avec les enjeux qui nous attendent. 

Ces domaines vont toucher tous les aspects de notre vie de tous les jours: accès à la parentalité, accueil de la petite enfance, égalité des chances dans l’éducation, possibilité de formation et de formation continue, conditions de travail, accompagnement des aînés pour une retraite digne. Et tous les défis environnementaux et économiques!

Pour nous accompagner dans les changements à venir et lutter pour des mesures tenant compte de toutes et de tous, votez la liste 2: Sébastien Cala et Adriane Bossy!

Marianne Oberson
Parti socialiste  Vallée de Joux

Elections cantonales 2022 : Sébastien Cala et Adriane Bossy, le ticket rouge, jeune… et gagnant

De toutes les paires candidates de notre arrondissement parties à l’assaut du Château, la paire socialiste est la plus jeune.

Voilà un premier argument qui doit d’emblée rassembler la population, des moins de 30 ans jusqu’aux plus de 70 ans, en attente de vrais changements que ce soit dans le domaine de la politique familiale ou de la transition énergétique en passant par celui de la santé.

Les thèmes abordés par les candidates et candidats de tous bords lors de cette campagne sont nombreux et chacun ira de sa solution miracle. Après le 20 mars, il devra nous rester des élus surmotivés, culottés, innovants, pugnaces, respectueux… et intelligents. Indéniablement, notre sous-arrondissement a la chance de pouvoir compter sur deux candidats réunissant ces qualités.

Sébastien Cala, très impliqué également dans le sport vaudois avec la vice-présidence de Ski romand et la création de la nouvelle association faîtière du sport vaudois : SportVaud, est député au Grand Conseil depuis 2019 et membre du Bureau. Très actif, et proactif, pour notre région et notre canton, il a déposé près d’une vingtaine d’objets parlementaires, dont celui du maintien des services publics dans les régions périphériques. Il ne fait nul doute que nous devons lui réitérer notre confiance.

Adriane Bossy, incarnant parfaitement l’énergie, la fraîcheur et la jeunesse de notre parti, n’a pas attendu les années pour acquérir son expérience mais l’a construite rapidement par son engagement, en particulier en faveur des migrants, et par ses participations actives pour la défense de nos valeurs et de nos acquis.

Les Combiers ont besoin de représentants forts et solidaires au parlement vaudois : Votez la liste n°2 au Grand Conseil.

Olivier Baudat
Syndic de la Commune du Chenit

Liberté et démagogie

La campagne électorale pour le parlement et le gouvernement vaudois est lancée. Dans les colonnes de ce journal on voit fleurir les slogans de la droite, inspirés par la devise cantonale, commençant par liberté et…

… sécurité pour les UDC, durabilité, formation, etc. pour les candidat·e·s PLR. De belles promesses, dans l’air du temps, à même de flatter l’électrice et l’électeur. Il est piquant de constater dans les faits que la droite du parlement a refusé le projet d’école plus durable en novembre 2021 et l’initiative Venizelos en faveur de la transition énergétique en juin dernier.

Pour que de telles aberrations ne puissent se reproduire, il est essentiel de renforcer la gauche au Grand Conseil. Le Parlement vaudois, à majorité de droite, a en effet refusé de nombreux autres projets qui auraient répondu aux besoins de la population vaudoise.

Au niveau fédéral cette droite se prononce pour le nucléaire. Question durabilité on peut mieux faire ! Elle a fait couler l’aide aux médias, menaçant ainsi les petits journaux, pourvoyeurs d’emplois et de places d’apprentissage. Idem pour la loi Netflix qu’elle appelle à refuser au nom d’une pseudo liberté – profitant aux grands groupes – alors que ce serait une aide précieuse pour le cinéma suisse, également pourvoyeur d’emploi. Elle veut maintenant s’attaquer à la SSR, et là aussi elle se moque pas mal des emplois – et des places d’apprentissages – qui seraient perdus, en plus de la qualité de ce service public. D’ailleurs si elle pouvait supprimer tous les services publics…

La sécurité, avec le renforcement de Frontex – qui repousse les migrants de façon éhontée – n’est qu’une illusion. Gare au retour de manivelle, les migrants reviendront clandestinement et tomberont dans l’illégalité, par nécessité.

Quant à la liberté, mise à toutes les sauces ces temps, elle s’arrête là où commence celle des autres. La liberté individuelle ne peut s’exercer qu’avec la liberté collective, et non égoïstement, contre elle.

Pour en revenir aux élections cantonales, le Parti socialiste vaudois met l’accent sur plusieurs thèmes qui touchent une majorité des Vaudoises et des Vaudois, en soutenant notamment :

  • Les familles, en voulant offrir au Vaudois·e·s un congé parental de 34 semaines.
  • La santé, en soutenant et développant des projets de soins intégrés dans tout le canton (modèle des pôles santé).
  • La mobilité, en demandant d’investir massivement dans des transports publics performants et des pistes cyclables.
  • La formation, en permettant à tous les jeunes d’avoir un titre de formation professionnelle ou gymnasiale.
  • Le climat, en atteignant 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050.
  • Le logement, en améliorant l’assainissement énergétique des bâtiments tout en protégeant les locataires.
  • La solidarité, en accompagnant les habitant·e·s dans la crise économique que nous traversons par des mesures et des soutiens concrets.

Pour le sous-arrondissement de la Vallée, le PS vous propose deux excellent·e·s candidat·e·s :

  • Sébastien Cala, Conseiller communal au Chenit durant sept ans, dont deux ans à la Commission de gestion, il est député depuis 2019 après avoir succédé à Nicolas Rochat Fernandez. Il a rapidement pris ses marques au sein du Grand Conseil, est membre de la Commission thématique de politique familiale et du Bureau du Grand Conseil. Il déposé 19 objets parlementaires, allant de la simple question à l’initiative cantonale.
  • Adriane Bossy, Conseillère communale au Chenit depuis le début de cette législature, elle est passionnée de politique et de débats depuis de nombreuses années. Habituée de l’organisation d’événements et du monde associatif, elle a été membre du comité du Groupe d’aide aux Migrants de la Vallée de Joux ainsi que présidente de l’association des étudiant·e·s de son master.

Adriane et Sébastien seront présents dans la Grand-Rue au Sentier, vers La Poste, ce samedi 19 février de 9h30 à 11h30.

Les Vaudoises et les Vaudois ont besoin d’un parlement qui puisse être à leur écoute et réponde à leurs besoins. La crise économique et sociale que nous traversons doit trouver des réponses solidaires fortes.

Pour le gouvernement, les trois conseillères d’Etat sortantes, Nuria Gorrite, Cesla Amarelle et Rebecca Ruiz, accompagnées du Vert Vassilis Venizelos, fortes du bilan de leur action au cours de la législature, Leur détermination à défendre des services publics de haute qualité pour promouvoir l’égalité, lutter contre toute forme de discrimination, renforcer la solidarité et protéger le climat demeure intacte.

Pour plus d’égalité, de durabilité et de solidarité, votez compact la liste N°2 pour le Grand Conseil et la liste N° 9 pour le Conseil d’Etat, le 20 mars prochain

Christian Vullioud, Parti socialiste Vallée de Joux.

Protégeons la santé de nos enfants !

Il n’y a pas besoin de rappeler ici les dangers liés à la consommation de tabac, particulièrement pour les jeunes qui sont en plein développement. Nombre d’études démontrent la nocivité des produits issus de l’industrie du tabac. Si chacun est libre de consommer ce type de produits, il n’est pas souhaitable d’en promouvoir la consommation auprès des jeunes.

La publicité à l’attention de cette catégorie de la population vise à élargir le marché de l’industrie du tabac. Force est de constater que cette stratégie fonctionne puisque 31% des jeunes âgés de 15 à 24 ans fument régulièrement et que 57% des fumeurs et fumeuses disent avoir commencé avant l’âge de 18 ans.


Protéger la santé des enfants

Aujourd’hui, la vente de cigarettes est interdite aux mineurs. Si une diminution de la consommation est constatée depuis la mise en place de cette interdiction, cela n’est pas suffisant. La société se doit de trouver d’autres voies pour prévenir la consommation de tabac chez les enfants et adolescents et protéger ainsi leur santé. Le tabagisme tue près de 10’000 personnes chaque année en Suisse, il n’y a pas de raison d’inciter nos enfants à faire un jour partie de cette triste statistique.

Coûts importants pour la société

Les conséquences du tabagisme engendrent de plus des dépenses très élevées pour la société. Les coûts de la santé pour traiter les pathologies liées au tabac s’élèvent à environ 3 milliards de CHF par année. Ce montant représente près de 4% des coûts de la santé en Suisse.

Promouvoir auprès des jeunes des substances addictives et nocives est un contre-sens sanitaire et économique. Protégeons la santé de nos enfants et votons OUI à l’initiative « Enfants sans tabac » le 13 février prochain.

                                                                                              Sébastien Cala

                                                                                              Député

Oui à l’aide aux médias le 13 février

Commençons directement cette tribune avec une déclaration d’intérêts : je travaille dans deux médias, qui seront concernés par le paquet d’aide sur lequel on votera en février. Toutefois, ce n’est pas par professionnalisme ou par excès de zèle envers mon employeur que je prends la plume pour défendre cette votation (j’ai bien défendu la dernière votation sur les soins infirmiers alors que je ne suis pas infirmière).

Je prends la parole pour défendre ce paquet d’aide, d’abord pour des raisons rationnelles. Ce n’est pas une nouveauté, les revenus des médias ont drastiquement baissé. Les habitudes des lecteurs ont changé, mais surtout, une grosse partie de la pub va aux géants du web. Et avec une perte de revenus, les difficultés économiques pointent le bout de leur nez. Hélas, sans argent, difficile de faire tourner un média. Et pourtant, on ne cesse de le rappeler mais ils sont essentiels, ils sont la pierre angulaire de notre démocratie. Sans eux, vous ne liriez probablement pas mes lignes et il vous serait plus difficile d’avoir accès à plusieurs avis sur les votations. Sans eux, pas de fact checking comme on dit dans notre jargon, pas de vérification des faits. Et à l’heure des fake news, il est plus important que jamais d’avoir accès à de multiples sources pour pouvoir se construire un avis et une opinion solide. On parle énormément des théories du complot, et les médias sont souvent accusés d’être complice des conspirations. Et pourtant, c’est souvent eux qui les ont révélés. Prenez l’exemple du Watergate par exemple. Sans médias, on ne saurait probablement rien de ce scandale. Il est donc nécessaire de les soutenir. Il n’y a pas que « des millionnaires zurichois » dans la presse, il y a aussi des entrepreneurs qui ont le courage de se lancer dans une aventure éditoriale, et ce faisant, élargissent la diversité des titres. Il y a aussi des jeunes qui, comme moi, rêvent de travailler dans ce milieu et qui profiteraient d’un oui le 13 février puisque les mesures prévoient aussi un soutien aux écoles de journalisme.

Il y également des raisons émotionnelles qui me poussent à défendre ces aides, il faut bien l’avouer. Travailler dans la presse est un rêve de gosse, que j’ai eu la chance de réaliser. Quand j’ai commencé à en rêver, il y avait encore l’Hebdo. Plus récemment, Micro, tout juste créé en 2019 a mis la clé sous la porte en 2020. Et ils ne sont pas les seuls. Tous ces titres avaient une mission commune : informer. Je les ai vu disparaître, mais j’ai pourtant atterri dans le monde de la presse. Après un an et demi dans ce milieu, et depuis mon premier jour, je suis professionnellement épanouie. Alors pour la petite rêveuse que j’étais, pour la femme que je suis, pour mes collègues et pour tous nos lecteurs, je voterai oui à ce paquet d’aide.

Adriane Bossy, candidate PS au Grand Conseil

OUI à l’initiative pour des soins infirmiers forts !

La crise sanitaire a révélé un problème préexistant : nous manquons de personnel soignant.
Si nous n’agissons pas, la problématique va encore s’aggraver, notamment avec le vieillissement de la population, et c’est la qualité des soins qui en sera affectée. C’est pourquoi il est essentiel de dire OUI à l’initiative pour des soins infirmiers forts !

Initiative pour des soins infirmiers forts : applaudir ne suffit plus…

Mon cœur d’infirmière saigne alors, ces quatre prochaines semaines, je vais prendre la plume et la parole pour dénoncer l’inacceptable et vous convaincre de voter OUI à cette initiative.
La situation dans les soins est catastrophique. La qualité et la sécurité des patients est en jeu. Les soignants sont surchargés, épuisés et quittent la profession. En 2030, des études démontrent qu’il manquera en Suisse 65’000 soignants…
!Cette profession qui repose sur des valeurs humanistes que nous ne sommes plus en mesure de proposer par manque de temps et de personnel a besoin de vous. La crise du Covid a mis en lumière comme jamais une profession malmenée et peu reconnue. Vous nous avez applaudi.e.s, encouragé.e.s, maintenant il est temps de prendre soin de nous pour qu’à l’avenir nous puissions encore prendre soin de vous.

Mais alors, que demande l’initiative?

• La Confédération et les cantons reconnaissent les soins infirmiers comme une composante importante des soins et les encouragent; ils veillent à ce que chacun ait accès à des soins infirmiers suffisants et de qualité.

• Ils garantissent qu’il y ait un nombre suffisant d’infirmiers diplômés pour couvrir les besoins croissants et que l’affectation des personnes exerçant dans le domaine des soins infirmiers corresponde à leur formation et à leurs compétences.

Les arguments pour l’acceptation de cette initiative sont, qu’actuellement, plus de 11’000 postes ne sont pas
repourvus. Il faut donc largement investir dans la formation.
Mais il ne sert à rien de former davantage si les conditions de travail ne s’améliorent pas. Il faut également prévenir les abandons de la profession en aménageant des horaires fiables, des structures favorables aux familles et une rémunération à la hauteur des exigences et de la charge de travail élevées.
Pour vous donner un exemple de ce qu’il se passe dans les hôpitaux, une jeune diplômée m’a dit avoir fait
50 heures supplémentaires le mois dernier, pour couvrir les absences et la surcharge de travail, soit environ
12 heures de plus sur une semaine qui en compte déjà 42… Où est votre sécurité chers futurs patients…?
Les partis opposés à cette initiative sont en train de fourbir leurs armes pour nous contrer. Mais les soins et la sécurité des patients ne devraient pas être une monnaie d’échange.
Je me réjouis déjà de vous démontrer que leurs arguments ne tiennent pas la route, alors suite au prochain numéro.

Nathalie Blondel,
Parti socialiste Vallée de Joux