La France doit 7,7 millions à la Vallée de Joux

La France n’a pas payé ses dettes (impôts des frontaliers) envers la Suisse et cela touche particulièrement la Vallée de Joux. La situation devient inquiétante pour les communes et plus particulièrement pour la commune du Chenit qui attend encore 6 millions et qui se voit dans l’obligation d’emprunter pour payer ses factures courantes.

Vous aurez plus d’explications en consultant la vidéo de l’émission l’actu de La Télé où Nicolas Rochat est interviewé. Cliquez ici.

Vous pouvez également consulter l’article de Raphaël Muriset de La Région. Cliquez ici.

Résultats des votations

La population de la Vallée de Joux a suivi le reste du peuple suisse lors des dernières votations. En effet, les trois objets ont été rejeté dans les trois communes. Pour une fois, le taux de participation à la Vallée de Joux est supérieur à 50%, atteignant même 58% dans la commune de l’Abbaye et 57% dans la commune du Lieu.

Si vous souhaitez avoir le détail des votations, cliquez ici.

Conseil Communal du 02.12.13

Le Conseil Communal du Chenit se réunira le lundi 02 décembre à 19h30 à l’hôtel de ville du Sentier.

L’ordre du jour est le suivant :

1) Assermentation des nouveaux membres,

2) Préavis 17/2013, budget 2013,

3) Préavis 18/2013, révision du règlement du personnel communal

4) Divers et propositions individuelles

La vignette à 100 frs, un mal pour un bien !

Il y a des sujets qui au premier abord ne sont pas très attrayants. En effet, qui a envie de payer plus pour sa vignette autoroutière? Il est évident que personne ne le souhaite. Cependant lorsque l’on y regarde de plus près, la hausse de la vignette semble être un mal pour un bien. En effet, le réseau des routes nationales a été élaboré il y a plus de cinquante ans. Aujourd’hui, ce réseau n’est pas encore terminé – il reste 150 km de voies à construire – mais sa capacité est déjà dépassée par la constante augmentation du parc automobile suisse. Ainsi, l’an dernier, 5,6 millions de véhicules étaient immatriculés dans notre pays, alors qu’au début des années 1980 moins de 3 millions de véhicules étaient enregistrés auprès du service des automobiles.

Le réseau demande donc de nombreuses améliorations afin de pouvoir englober l’augmentation du nombre de véhicules. Ainsi, les quelques 300 millions de francs attendus avec la hausse de la vignette et qui seront intégralement consacré à la route permettraient :

  • d’améliorer le réseau routier dans toutes les régions de Suisse, y compris les zones rurale comme la nôtre ;

  • d’améliorer la sécurité ainsi que la fluidité du trafic et faire de ce fait face aux besoins actuels et futurs ;

  • d’améliorer les liaisons entre chaque région de Suisse et favoriser ainsi les échanges commerciaux et l’économie dans son ensemble ;

S’il est évident que l’effort demandé par le Conseil Fédéral est important, il ne faut pas oublier que le prix de la vignette n’a pas augmenté depuis près de vingt ans et que le coût des autoroutes est largement supérieur dans les pays qui nous entourent, notamment en France, en Italie ou encore en Autriche.

Pour toutes ces raisons, le PS et le PSVJ vous encourage à accepter la modification de la loi sur la vignette autoroutière.

Au nom du PSVJ,

Sébastien Cala

La mobilité a un prix: la vignette à 100.- fr est réaliste et nécessaire !

Aujourd’hui, les utilisateurs et utilisatrices de la route paient une partie du financement des transports publics à travers un impôt sur les huiles minérales (identique depuis 1993) et une surtaxe sur les huiles minérales (inchangée depuis 1974). Mais ce financement croisé risque d’être remis en question si le fonds pour la route s’épuise. Le coût des infrastructures routières entrerait ainsi en concurrence malsaine avec les autres tâches incombant à l’Etat (formation, santé, sécurité, politique familiale, etc.)

Cette proposition qui a pour but d’augmenter la vignette de 40 à 100 francs et de créer une vignette de deux mois pour 40 francs respecte une approche globale qui permet d’éviter la concurrence entre les moyens alloués à la route et ceux investis dans les transports publics. Ainsi, les montants (300 millions de francs) qui découleront de l’encaissement de la vignette sont consacrés exclusivement au fonds routier. Le transfert de 383 km de routes cantonales au réseau des routes nationales est également prévu, afin d’améliorer leur entretien et leur capacité.

Alors que le prix des transports publics payé par les usager-e-s a régulièrement et considérablement augmenté, alors que le volume du trafic sur les routes a plus que doublé durant ces vingt dernières années, la vignette autoroutière n’a pas été modifiée depuis 1995.

Cette augmentation paraît donc raisonnable, sachant que la voiture coûte aussi à la collectivité: entretien du réseau, construction de nouveaux tronçons, contournements de localités, nouvelles jonctions autoroutières, etc.

L’augmentation du prix de la vignette permettra de moderniser et d’adapter le réseau routier national, régional et périurbain à l’évolution de nos déplacements actuels.

  • adapter le réseau autoroutier (dont la conception date des années 1960) et le réseau de routes nationales pour améliorer la liaison entre les régions de notre pays,
  • améliorer les mesures de sécurité des différents types de trafic,
  • réaliser des contournements de localités,
  • réduire les principaux goulets d’étranglement autoroutier, améliorer les protections contre le bruit et les effets sur la faune.

Une vignette autoroutière à 100 francs correspond à 27 centimes par jour dédiés directement à l’adaptation et à l’amélioration de notre réseau routier et autoroutier, pour davantage de fluidité et de sécurité: c’est raisonnable. Ceux qui se déplacent une fois ou l’autre pour des vacances au sud de la France le savent bien: un aller-retour Genève – Côte d’Azur par les autoroutes françaises coûte pratiquement le prix proposé pour notre vignette annuelle!

Je dirai sans hésiter Oui à la modification de la Loi sur la vignette autoroutière.

Josiane Aubert,
Conseillère nationale

Les vraies chiffres sur l’initiative UDC qui concerne les familles

L’article de Philippe Bach dans Le Courrier que vous pouvez lire en cliquant ici, résume parfaitement les objectifs que visent l’UDC à travers l’initiative soit disant “pour les familles”.

En réalité, le parti agraire cherche avant tout à accorder des baisses d’impôts aux familles les plus aisées, celles qui peuvent se permettre de vivre sur un seul salaire. De plus, cette initiative favorise clairement une vision traditionnelle de la famille qui est tout à fait respectable mais qui ne représente pas l’ensemble des modèles de famille issus de l’évolution de notre société. On peut notamment citer les familles monoparentales qui sont totalement exclues de cette initiative.

Le PS et le PSVJ vous encourage donc à refuser l’initiative “pour les familles: déductions fiscales aussi pour les parents qui gardent eux-mêmes leurs enfants” dimanche prochain.

Oui à 1:12 !

L’initiative 1:12 est simple et limpide: elle propose de limiter l’écart salarial au sein de chaque entreprise, pour que personne n’empoche plus en un mois que le revenu annuel de son employé le moins bien payé.

L’initiative part d’un constat qui est sous les yeux de tout le monde: dans notre société, les riches sont toujours plus riches et les pauvres, toujours plus pauvres. Entre les années 2000 et 2010, les très hauts salaires ont augmenté de 19%, alors que les bas salaires n’ont augmenté que de 5%, augmentation qui a été totalement absorbée par la hausse du coût de la vie. En outre, la rémunération des managers des 30 plus grandes entreprises de Suisse a crû de 50% ces 5 dernières années. Tous les travailleurs contribuent au succès de l’économie, mais seuls quelques-uns en profitent et s’octroient des salaires de plusieurs millions. Il est temps de leur poser des limites.

L’écart salarial moyen dans les entreprises cotées en bourse a explosé pendant ces 30 dernières années: il était à 1:6 en 1984, pour passer à 1:13 en 1998 et exploser en 2011 avec un rapport de 1:43 . L’initiative 1:12 ne fait que préconiser un retour à un écart raisonnable qui était encore réalité il y a 15 ans.

L’initiative part d’un constat qui est sous les yeux de tout le monde: dans notre société, les riches sont toujours plus riches et les pauvres, toujours plus pauvres. Entre les années 2000 et 2010, les très hauts salaires ont augmenté de 19%, alors que les bas salaires n’ont augmenté que de 5%, augmentation qui a été totalement absorbée par la hausse du coût de la vie. En outre, la rémunération des managers des 30 plus grandes entreprises de Suisse a crû de 50% ces 5 dernières années. Tous les travailleurs contribuent au succès de l’économie, mais seuls quelques-uns en profitent et s’octroient des salaires de plusieurs millions. Il est temps de leur poser des limites.

L’écart salarial moyen dans les entreprises cotées en bourse a explosé pendant ces 30 dernières années: il était à 1:6 en 1984, pour passer à 1:13 en 1998 et exploser en 2011 avec un rapport de 1:43 . L’initiative 1:12 ne fait que préconiser un retour à un écart raisonnable qui était encore réalité il y a 15 ans.

Pour toutes ces raisons votez et faites votez OUI à l’initiative 1:12 le 24 novembre prochain !

Nicolas Rochat, député

Une initiative trompeuse !

Votations du 24 novembre

Initiative pour les familles : déductions fiscales aussi pour les parents qui gardent eux-mêmes leurs enfants

Cette initiative ne soutient pas une politique familiale globale et cohérente, mais une politique familiale restrictive qui privilégie un modèle familial particulier : papa au travail, maman au foyer. « C’est comme dans la nature : pour presque tous les animaux, c’est la mère qui s’occupe de sa progéniture » (Ueli Maurer, UDC, élu un mois plus tard au Conseiller fédéral, Le Journal, TSR, 30.11.2008). L’objectif de cette initiative est clairement idéologique : la procréation relève uniquement de la responsabilité personnelle, les parents doivent assumer seuls leurs responsabilités, et la femme doit rester à la maison. Entendons-nous bien, je respecte profondément les mères qui choisissent de rester à la maison lorsque les enfants sont petits, si elles en ont le choix. Mais cette initiative remet en cause le libre choix du modèle familial et des rôles au sein de la famille. Pourtant, la politique fiscale ne doit pas influencer ni favoriser un modèle familial particulier. D’autant plus qu’en ce début de 21e siècle, les configurations familiales sont très diverses : famille nucléaire, recomposée, monoparentale…

Cette initiative représente un cadeau fiscal mal ciblé, au détriment de la majorité des familles de notre pays. Elle viole les principes fondamentaux du droit fiscal, à savoir l’égalité de traitement et le principe de l’imposition d’après la capacité économique liée au revenu d’une activité rémunérée. Ce faisant, cette initiative renforce l’inégalité de traitement entre les familles : à situation financière de départ égale, la famille qui garde ses enfants à domicile dispose d’un revenu supérieur à la famille qui recourt à des tiers et qui assume un coût diminuant son revenu disponible, et ce même si une déduction d’impôt a été introduite en 2011 pour les parents qui confient leurs enfants à une garde extérieure.

Dans les faits, cette proposition favorise la catégorie des revenus les plus élevés : dans le cas d’un revenu unique annuel de 64’000 francs, la famille économise 200 francs par année ; dans le cas d’un revenu unique annuel de 200’000 francs, la famille économise 2’600 francs par année.

En réalité, pour une majorité de familles en Suisse, un deuxième revenu est indispensable pour vivre décemment : il ne s’agit pas d’un libre choix.

Actuellement, une famille sur deux ne paye pas d’impôt fédéral direct à cause d’un revenu insuffisant. De plus, les pertes fiscales liées à cette initiative sont très importantes, estimées à 390 millions de francs pour la Confédération et à 1 milliard de francs pour les cantons.

L’égalité de traitement entre les familles ne passe pas par une déduction d’impôts supplémentaire pour les familles à un seul revenu, car actuellement déjà une famille avec salaire unique à 10’000.- fr par mois disposera sur l’année, après payement des impôts, de 16’000 à 18’500.- fr de plus que la famille voisine qui obtient aussi un revenu de 10’000.- r par mois, mais avec deux revenus et frais de garde. Pourquoi faire un cadeau supplémentaire à la première famille ?

En conclusion, cette initiative dite « pour les familles » est contre les familles.

C’est avec conviction que je vous invite à dire Non à cette initiative trompeuse.

Josiane Aubert, Conseillère nationale