Pourquoi je vais voter pour Rebecca Ruiz et pourquoi vous devriez en faire autant?

Depuis trente ans, j’exerce une profession qui me passionne, d’abord comme infirmière et maintenant comme enseignante pour transmettre à nos jeunes étudiants le savoir infirmier.

Pendant toutes ces années, je n’ai pu que constater la dégradation de nos conditions de travail : manque de personnel, de reconnaissance du travail accompli, augmentation des besoins en santé de la population, complexification des pathologies et des prises en soins, horaires difficilement conciliables avec une vie de famille. J’ai vécu les changements de mission de notre hôpital, je me suis battue avec mes collègues pour qu’il subsiste.

Les infirmières tentent de s’associer pour faire entendre leur voix, avec peu de succès, ma foi.Et voilà qu’enfin une candidate au conseil d’Etat s’intéresse à notre problème et en fait un argument de campagne.

Vous me direz que sur le papier c’est facile…mais Rebecca Ruiz, depuis son entrée au conseil national en 2014, fait partie de la commission de la sécurité sociale et de la santé. Elle y est active et n’a de cesse de s’en référer à la base en participant régulièrement à la commission santé du parti socialiste vaudois. Elle est également présidente romande de la Fédération suisse des patients ce qui en fait une interlocutrice de choix et une personne de confiance pour défendre leurs intérêts.

Ses propositions s’adressent à tous :

  • Défendre un réseau d’hôpitaux publics forts pour garantir l’accès aux soins: inutile de vous expliquer les défis qui attendent notre hôpital et sa mise en réseau. Qui mieux pour défendre les avancées mises en place par M. Maillard, qu’une femme de sa lignée !
  • Répondre aux besoins croissants du vieillissement de la population: c’est donner des moyens pour épauler les proches aidants, former du personnel qualifié dans l’accompagnement de la personne âgée, développer les soins à domicile
  • Revaloriser les métiers de la santé et leurs conditions de travail: c’est enfin reconnaître la pénibilité de notre travail et le valoriser par un salaire qui donne envie aux jeunes de se lancer dans ces professions et ainsi pérenniser les soins à notre population. Il n’est pas un jour sans que j’apprenne qu’une infirmière arrête son métier pour se reconvertir, plutôt que de mettre sa propre santé en danger….
  • Améliorer la prévention tout en modérant les coûts: la prévention coûte nettement moins que des soins longs mais rapporte tellement moins à nos pharmas que cela n’intéresse pas nos politiques. De nombreuses études sont là pour démontrer l’importance de la prévention.

Alors pour pérenniser ce qui s’est fait pour notre hôpital, pour bénéficier de soins adaptés par du personnel qualifié lorsque vous en aurez besoin, je vous encourage à glisser le bon bulletin dans votre enveloppe et donner votre voix à Rebecca Ruiz.

Nathalie Blondel