Jeunesse et Sport (J+S) : un soutien essentiel à consolider !

Communiqué du PSV :

Le PSV interpelle le Conseil d’Etat quant à la baisse de subventions fédérales Jeunesse et Sport, ses conséquences au niveau cantonal et les mesures envisagées par le Conseil d’Etat pour pallier ce manque.
En mars 2015, l’Office fédéral du sport (OFSPO) a décidé de réduire les subventions Jeunesse et Sports de 25% à partir du 1er août. Cette décision est motivée par un afflux trop important de demandes. Or, les conséquences d’une telle diminution sont extrêmement importantes pour la jeunesse de notre canton. Une motion a été déposée au niveau fédéral pour modifier cette décision, mais elle n’a pas encore été traitée par les Chambres. Un éventuel retour en arrière pourrait ne pas s’appliquer directement. Dès lors, le PSV, par le biais d’une interpellation de Julien Eggenberger, demande au Conseil d’Etat quelles mesures il entend entreprendre pour pallier ce manque considérable.
Les subventions J+S contribuent en effet au fonctionnement de toutes les activités sportives pour la jeunesse dans les différentes fédérations et associations (les scouts par exemple). Par ailleurs, elles permettent l’organisation de plus de 2’000 camps dans toute la Suisse, concernant plus de 60’000 enfants. C’est donc des milliers d’heures d’encadrement du sport, des centaines de camps et des milliers d’enfants qui sont concernés dans notre canton. L’équilibre financier de ces activités, parfois fragile, est remis en cause et les organisateurs vont être confrontés à des difficultés considérables devant un changement annoncé aussi tardivement. Le PSV s’inquiète des conséquences que va avoir cette mesure sur le financement des activités sportives et associatives à long terme, essentielles à la cohésion sociale et à la santé.
Dès lors, le PSV interroge le Conseil d’Etat sur les conséquences d’une telle baisse de la subvention fédérale. Il demande en outre quelles mesures le Conseil d’Etat envisage de prendre pour pallier cette fâcheuse décision fédérale afin de ne pas reporter sur les participant-e-s le financement manquant. Il faut à tout prix éviter que l’accès à des activités sportives variées et de qualité ne soient freinées par les capacités financières des parents.